Foire aux questions

Quels sont les risques associés au test Pap?

Aucun test n'est précis à 100 %, mais les preuves scientifiques indiquent que les tests Pap peuvent réduire les taux de décès dus au cancer du col de l'utérus.

Mais les tests Pap ne sont pas parfaits. Comme presque tout autre test ou précédure, il comporte des avantages et des risques. Il est important de les connaître afin de pouvoir prendre une décision éclairée qui sera la bonne pour vous. Les risques comprennent :

  • Résultats faux positifs : Cela signifie que les résultats du test suggèrent qu’il existe des états précancéreux quand ce n’est pas le cas. Les résultats faux positifs peuvent causer de l'anxiété, du stress et peut-être des tests douloureux et non nécessaires pour écarter la possibilité de cancer.
  • Résultats faux négatifs : Ceci se produit quand les cellules anormales ne sont pas détectées par le test même si elles sont présentes. Les résultats faux négatifs peuvent faire que vous ou votre fournisseur de soins de santé n'êtes pas conscients des anomalies cervicales qui pourraient mener au cancer ou que vous ne porterez pas attention aux symptômes qui suggèrent la présence de cancer, causant un délai dans le diagnostic et le traitement.
  • Interventions ou traitements de suivi non nécessaires : Certaines personnes ayant des anomalies cervicales pourrait subir des interventions ou des traitements de suivi pour un état qui ne pourrait jamais se développer en cancer. Les anomalies cervicales à faible risque chez beaucoup de jeunes gens disparaissent d'elles-mêmes sans traitement.
Le test Pap est-il aussi un test pour les infections transmises sexuellement (ITS)?

Non. Les tests Pap ne détectent pas les infections transmises sexuellement, y compris l'infection au VPH. Les tests Pap servent seulement à détecter le cancer du col de l'utérus ou les cellules cervicales précancéreuses causées par le VPH mais ne servent pas à détecter l'infection au VPH en elle-même. Très souvent un test Pap sera effectué en même temps qu'un test pour une ITS parce que certains tests pour les ITS exigent un échantillon prélevé du col de l'utérus ou du vagin.

Mes résultats sont positifs. Et maintenant?

Si les résultats de votre test sont positifs, votre fournisseur de soins de santé vous parlera des étapes suivantes. Bien que cela puisse sembler effrayant, il est important de se rappeler que :

  • les tests Pap anormaux sont très courants. Mais le cancer du col de l’utérus ne l’est pas! Les cellules cervicales changent souvent et redeviennent souvent normales d'elles-mêmes.
  • si les cellules cervicales ne redevienent pas normales, il existe plusieurs façons de les traiter et de prévenir un cancer du col de l'utérus.
  • si vous avez un cancer du col de l’utérus, il existe plusieurs manières efficaces de le traiter, surtout s’il est dépisté tôt.

Les étapes suivant un test positif peuvent inclure :

  • retester dans trois à six mois;
  • test supplémentaire pour détecter une infection au VPH;
  • une colposcopie pour mieux examiner les changements cellulaires.

Des tests de suivi pourraient indiquer que les changements cellulaires ne sont pas dus au cancer du col de l'utérus. Les changements au col de l'utérus peuvent aussi être causés par :

  • d'autres types d'infections, comme les infections aux levures;
  • une inflammation;
  • un dispositif intra-utérin (DIU) qui est une forme de contraceptive;
  • la testostérone, qui peut causer des changements dans les cellules cervicales imitant la dysplasia cervicale;
  • des changements cellulaires précancéreux qui devront être traités.
Quel type de naturopathies puis-je obtenir pour prendre soin de mon col de l'utérus?  

Beaucoup d’hommes trans préfèrent les méthodes naturelles et holistiques de soins de santé proactifs. C'est important de pouvoir prendre soin de votre santé d'une manière qui fonctionne pour vous. Ceci étant dit, un test Pap est le seul test éprouvé disponible pour dépister les anomalies cellulaires cervicales.

Qu'est-ce qu'un examen pelvien?

Un examen pelvien est un examen physique des organes du bassin qui fait souvent partie d'un bilan de santé régulier, souvent effectué après un test Pap. L'objectif de l'examen est de vérifier la grosseur, la forme et la position des ovaires, de l'utérus et des trompes de Faloppe, et de déterminer s'il y a de la douleur, un saignement et des infections. Le fournisseur de soins de santé vérifiera aussi l'apparence externe de la vulve et l'ouverture du vagin. Le fournisseur de soins de santé placera ensuite un ou deux doigts gantés dans le vagin pour vérifier le col de l'utérus et les organes du bassin tout en pressant doucement sur la partie inférieure de l'abdomen avec l'autre main. Il utilise généralement un lubrifiant. Vous pourriez sentir une pression mais cela n'est généralement pas douloureux. Si cela est douloureux, vous pouvez informer votre fournisseur de soins de santé et vous pouvez cesser l'examen en tout temps.

Un examen pelvien prend seulement une minute ou moins. Si vous trouvez l’idée d’un examen pelvien inconfortable ou contrariante, vous pourriez utiliser certaines des stratégies discutées ici pour rendre le test plus confortable.

Les spéculums sont-ils disponibles en différentes grosseurs?

Oui. Les spéculums sont disponibles en différentes grosseurs et formes selon la forme de votre vagin. Parlez è votre fournisseur de soins de santé pour qu'il utilise une grosseur qui vous convient.

Lorsqu'il utilise un spéculum pour un test Pap, le clinicien peut-il utiliser un lubrifiant?

Oui. Les fournisseurs de soins de santé devraient être capables d’utiliser un lubrifiant à base d’eau pour rendre le test Pap plus confortable. Jusqu’à récemment, on croyait que l’utilisation d’un lubrifiant pouvait modifier les résultats d’analyses en laboratoire, mais nous savons maintenant qu’un lubrifiant à base d’eau est acceptable. Si votre fournisseur de soins de santé n’est pas habitué à utiliser un lubrifiant pour le test Pap, vous pouvez demander pourquoi et lui demander d’examiner la possibilité de le faire. Parlez à votre fournisseur de soins de santé afin de rendre le test Pap aussi confortable que possible.

L’âge où commencer le dépistage du cancer du col de l’utérus est récemment passé à 21 ans. Pourquoi?

En 2012, la Société canadienne du cancer a modifié ses recommandations en matière de dépistage du cancer du col de l'utérus afin de mieux tenir compte de la recherche sur le cancer du col de l’utérus fondée sur les données probantes. Cette recherche indique que faire subir un dépistage aux personnes de moins de 21 ans, peu importe l'âge auquel elles sont devenues sexuellement actives, ne réduit pas leur risque de cancer du col de l'utérus. Les changements apportés aux recommandations ne sont pas le résultat de coupures budgétaires mais de progrès dans nos connaissances sur les âges et les intervalles appropriés pour le dépistage.

L'infection au VPH, principale cause de cancer du col de l'utérus, apparaît et disparaît rapidement chez les personnes de moins de 21 ans, ce qui signifie que les cellules cervicales passent fréquemment de normales à anormales, sans interventions médicales. Les preuves démontrent que les résultats négatifs du dépistage du cancer du col de l'utérus chez les jeunes de moins de 21 ans, comme les examens de suivi et les procédures de traitement, surpassent les bienfaits du dépistage. Le cancer du col de l'utérus est très rare chez les personnes de moins de 21 ans.

En Ontario, le dépistage du cancer du col de l’utérus est recommandé tous les trois ans seulement plutôt que chaque année. Pourquoi?

En 2012, la Division de l’Ontario de la Société canadienne du cancer a changé ses lignes directrices en matière de dépistage du cancer du col de l’utérus, suivant les directives provenant du ministère de la Santé et des Soins de longue durée. Ces nouvelles lignes directrices reflètent mieux la recherche sur le cancer du col de l’utérus fondée sur les données probantes. La recherche a démontré que le dépistage tous les trois ans est aussi efficace que le dépistage tous les ans. Les changements apportés aux recommandations ne sont pas le résultat de coupures budgétaires mais de progrès dans nos connaissances sur les âges et les intervalles appropriés pour le dépistage.

Il faut généralement beaucoup de temps pour qu’une infection au VPH se développe en cancer du col de l’utérus. Les preuves démontrent qu’un test Pap tous les trois ans est aussi efficace que tous les ans. De plus, un test Pap tous les trois ans plutôt que tous les ans réduit le nombre de résultats faux positifs — et le stress inutile et les interventions de suivi qui les accompagnent.

Les recommandations en matière de dépistage ont peut-être changé mais je désire quand même un test Pap tous les ans. Est-ce possible?

Parfois, les fournisseurs de soins de santé détermineront que certaines personnes doivent subir un test Pap plus souvent, possiblement en raison d'un système immunitaire affaibli, d'antécédents de cellules cervicales anormales, etc. Si votre fournisseur de soins de santé a recommandé que vous subissiez un test Pap plus souvent que tous les trois ans, vos tests seront couverts par la carte Santé.

Vous pouvez quand même passer un test Pap annuellement même si votre fournisseur de soins de santé ne l’a pas recommandé. Dans ce cas, ils ne sont pas couverts par la carte Santé. En vigueur le 1er janvier 2013, les tests Pap annuels non recommandés par un fournisseur de soins de santé doivent être payés par la patiente. Le test lui-même coûte 20 $ plus les frais du fournisseur de soins de santé qui effectue le test.

Si j'ai eu des relations sexuelles avant 21 ans, devrais-je passer un test Pap dès que je commence à avoir des contacts sexuels qui mettent en jeu mes organes génitaux?

Non. Vous pouvez commencer le dépistage le plus tôt à 21 ans. Alors, si vous commencez à avoir des relations sexuelles génitales à 16 ans, vous attendrez jusqu'à ce que vous ayez 21 ans pour subir un dépistage. Les preuves démontrent que le dépistage chez les personnes de moins de 21 ans, peu importe l’âge auquel elles ont commencé à avoir des relations sexuelles, ne réduit pas le risque de cancer du col de l’utérus.

Si vous avez plus de 21 ans mais que vous n'avez pas eu de contact génital peau sur peau avec une autre personne, vous pouvez alors attendre jusqu'à trois ans après votre première expérience sexuelle pour subir le dépistage. Par exemple, si vous avez 23 ans à votre première expérience sexuelle génitale peau sur peau, vous subirez le dépistage trois ans plus tard, à 26 ans.

Je n'ai pas de carte Santé. Puis-je quand même passer un test Pap?

Oui. Même si vous n'avez pas de carte Santé, vous pouvez subir un dépistage du cancer du col de l'utérus en payant vous-même un fournisseur de soins de santé qui accepte les clients non assurés. Certains centres de santé communautaires offrent un test Pap aux clientes non assurées. Cliquez ici pour obtenir de l'information.

J'ai subi une hystérectomie. Ai-je besoin d'un dépistage?

Cela dépend du type d'hystérectomie. Si vous ne savez pas quel type vous avez subi, vous devrez en parler à votre fournisseur de soins de santé.

  • Si vous avez subi une hysterectomie qui a laissé votre col de l’utérus intact ou partiellement intact, alors oui, vous devrez passer des tests Pap.
  • Si vous avez subi une hysterectomie complète incluant l’ablation de votre col, ET que vous n’avez aucun antécédent de cellules cervicales cancéreuses ou précancéreuses, alors vous n’aurez probablement pas besoin de tests Pap réguliers.
  • Si vous avez subi une hysterectomie complète et que vous avez des antécédents de cancer du col de l’utérus ou d’états précancéreux, vous devrez peut-être subir un frottis du dôme vaginal jusqu’à ce que l’on obtienne trois tests normaux de suite.

Discutez de vos besoins de dépistage et de l’intervalle avec votre fournisseur de soins de santé.

J’ai subi une chirurgie du bas. Ai-je quand même besoin d’un dépistage?

Si vous avez subi une colpectomie (ablation du vagin) ou une colpocléisis (fermeture du vagin) dans le cadre d’une chirurgie du bas comme une métoidioplastie, vous ne pouvez pas passer de test Pap. Ces procédures ont lieu après (ou dans le cadre de) une hystérectomie complète, pendant laquelle on aura procédé à l’ablation de votre col.

Si vous avez des antécédents de dysplasie cervicale ou de cancer du col de l’utérus, vous devriez en discuter avec votre chirurgien et autres fournisseurs de soins de santé avant la chirurgie.

Je prends « T ». Dois-je encore passer un test Pap?

Oui. Si vous avez 21 ans ou plus, avez un col de l’utérus et êtes sexuellement actif, vous devez subir un dépistage du cancer du col de l’utérus que vous preniez ou non de la testostérone (T). Prendre « T » n’affecte pas votre risque de développer un cancer du col de l’utérus. Cela peut cependant causer des changements dans les cellules de votre col pouvant imiter une dysplasia cervicale. C’est pourquoi il est important que votre fournisseur de soins de santé et le laboratoire que procède à l’analyse de votre test Pap sachent que vous prenez « T ».

J'ai été vacciné contre le VPH. Dois-je encore passer un test Pap?

Oui. Les vaccins anti-VPH protègent contre seulement les types de virus les plus courants causant le cancer du col de l’utérus. Certains cancers du col de l’utérus ne sont pas prévenus par les vaccins anti-VPH, alors le dépistage est encore important même si vous avez été vacciné.

Je suis atteint du VIH. À quel intervalle dois-je subir un dépistage?

Les personnes vivant avec le VIH doivent subir un dépistage plus fréquemment que les personnes à risque moyen. Parlez à votre médecin pour obtenir plus d'information.

Je suis enceinte. Devrais-je passer un test Pap?

Oui, vous pouvez passer un test Pap pendant que vous êtes enceinte. Assurez-vous que votre fournisseur de soins de santé sache que vous êtes enceinte.

Je n'ai jamais eu de relations sexuelles avec un homme non-trans. Dois-je quand même passer un test Pap?

Oui. Si vous avez eu des contacts génitaux peau sur peau avec une personne, peu importe son sexe ou son genre, vous devez passer un test Pap.

Puis-je passer un test pour dépister une infection au VPH?

Oui. Le dépistage réflexe du VPH est une des nombreuses options de tests de suivi après un test Pap positif. Le test de dépistage du VPH, cependant, n’est pas couvert par la carte Santé. Si vous désirez passer le test, vous devrez le payer vous-même.

Le test est généralement seulement recommandé pour les personnes de 30 ans ou plus, parce qu'au fur et à mesure que l’on vieillit, les chances augmentent que l'infection au VPH dure plus longtemps et par conséquent, cause le cancer. Pour les personnes plus jeunes, le test de dépistage du VPH n’est pas aussi utile étant donné que les infections au VPH disparaissent très souvent d'elles-mêmes.

Si avez plus de 29 ans, et que votre test Pap ou frottis du dôme vaginal détecte des changements celllulaires difficiles à lire, alors votre fournisseur de soins de santé pourra choisir d’effectuer le test de dépistage du VPH sur vos celllules. Le test est généralement effectué sur le même échantillon de cellules recueillies lors du test Pap. Les cellules sont examinées pour déterminer quel type d'infection au VPH est présent.

Le test du VPH n'est pas un outil de dépistage, mais plutôt un test de suivi. Le test de dépistage du VPH ne remplace pas le test Pap.

Est-il possible de traiter ou de guérir une infection au VPH?

Non. Mais, la plupart des types du virus disparaissent généralement dans les deux ans sans même que vous sachiez que vous étiez infecté. Les types d’infections au VPH à risque élevé — comme ceux qui causent le cancer du col de l’utérus — ont tendance à rester pendant plus longtemps.

Malheureusement, il n'y a pas de traitement pour l'infection au VPH et elle ne peut pas être traitée avec des antibiotiques. Bien qu'on ne puisse pas guérir ou traiter l'infection au VPH, vous pouvez passer un test Pap pour détecter le cancer tôt, ou même avant qu'il n'apparaisse, lorsqu'il est plus facile à traiter.

N'est-ce pas le VPH qui est la cause des verrues génitales? Comment cela est-il lié au cancer du col de l'utérus?

Il existe plusieurs types d'infections au VPH. Les types qui causent le cancer sont appelés à risque élevé et tous les autres types sont à faible risque. Certains types d'infections au VPH à faible risque peuvent causer les verrues génitales. Si vous avez le type de VPH qui cause les verrues génitales, cela ne signifie pas nécessairement que vous avez le type qui cause le cancer du col de l'utérus, bien qu'il soit possible d'avoir des types multiples en même temps. Le fait d'avoir des verrues génitales n'augmente pas vos chances de développer un cancer du col de l'utérus.

Si une infection au VPH peut être transmise n'importe où dans la région génitale, que dire d'une infection au VPH dans l'anus et du cancer de l'anus?

Le plus grand facteur de risque du cancer de l'anus est une infection au VPH. Cliquez ici pour plus d'information sur le cancer de l'anus.

Si le VPH cause d’autres types de cancer, pourquoi n’effectuons pas également de dépistage pour ceux-ci?

Bonne question. Les infections au VPH jouent un rôle important dans  le cancer du col de l’utérus. Mais elles sont aussi la cause de beaucoup d’autres types de cancer, y compris cancers de l’anus, du vagin, de la vulve, du pénis et certains cancers de la cavité buccale et oropharyngiens (cancers dans la région de la bouche et de la gorge).

Une partie de la réponse à ces questions est qu’il n’existe pas de tests de dépistage pour tous les cancers. Une autre partie de la réponse est que le cancer du col de l’utérus est beaucoup plus fréquent que d’autres cancers de la région génitale liés au VPH, alors il est logique de faire subir un dépistage du cancer du col de l’utérus à un grand nombre de personnes. Bien que le dépistage soit important, il comporte aussi certains risques, comme des résultats faux positifs ou faux négatifs. C’est pouquoi le dépistage est typiquement réservé aux états plus courants, comme le cancer du col de l’utérus.

Finalement, les médecins et les scientifiques ne possèdent pas de preuves qu’il est logique de faire subir un dépistage à des segments entiers de la population pour certains cancers. En d’autres mots, les preuves démontrent que quiconque âgé de 21 et plus avec un col de l’utérus, ayant déjà été sexuellement actif devrait subir des tests Pap régulièrement. Mais nous ne possédons pas le même type d’information pour d’autres types de cancer. Par exemple, nous ne pouvons pas dire que tout le monde de plus d’un certain âge devrait subir un dépistage du cancer anal, ou que toutes les femmes non-trans ou les hommes trans devraient subir un dépistage du cancer vaginal. Cette information pourrait changer au fur et à mesure que les preuves scientifiques sont disponibles.

En attendant, il est important de subir un dépistage du cancer du côlon, du sein et du col de l’utérus selon les lignes directrices. Parlez à votre médecin de votre risque personnel de cancer. Puis, réduisez vos facteurs de risque de plusieurs cancers en demeurant actif, en maintenant un poids santé, en cessant de fumer ou d’utiliser des produits du tabac et en limitant votre consommation d’alcool. Si vous remarquez des symptômes ou des changements dans votre santé, parlez-en à votre médecin.

Qu'est-ce qu'une colposcopie?

Une colposcopie est un test de suivi après un test Pap avec résultats anormaux. Un fournisseur de soins de santé, généralement un gynécologue, procède à l'intervention. En utilisant un colposcope, instrument qui grossit les cellules du col de l'utérus (comme des jumelles), le médecin examinera de plus près les cellules cervicales. Le test est effectué d'une manière semblable au test Pap, avec un spéculum, mais un liquide est appliqué sur la région du col afin de faire ressortir les cellules anormales. Si on trouve des cellules anormales, on fera alors une biopsie. Il s'agit d'un petit échantillon de tissu qui sera envoyé à un laboratoire pour analyse et pour déterminer si un traitement est requis ou non.

Qu'est-ce qu'une biopsie?

Une biopsie consiste en l'obtention d'un échantillon de tissu ou de tumeur du col de l'utérus et en son examen au microscope pour détecter les cellules cancéreuses. Les biopsies sont utilisées pour diagnostiquer un cancer et déterminer l'étendue de la maladie.

Pour plus d'information, communiquez avec notre Service d'information sur le cancer au :
1-888-939 3939
ATS 1-866-786-3934
info@cis.cancer.ca

Le Service d’information sur le cancer est un service national bilingue et gratuit qui offre de l’information complète et crédible sur le cancer et les ressources communautaires disponibles pour les personnes atteintes de cancer, leur famille, le grand public et les professionnels de la santé d’une manière personnalisée, confidentielle et opportune. Le service téléphonique est aussi offert aux Canadiens en plusieurs autres langues par le biais d’interprètes.

*Note sur la terminologie : Dans ce site Web, nous parlons de certaines parties du corps, y compris le col de l’utérus, le vagin et l’utérus, afin de discuter du cancer du col de l’utérus. Nous reconnaissons que plusieurs hommes trans et personnes faisant partie du spectre transmasculin (femelle-à-mâle/FtM) pourraient avoir des sentiments ambivalents à propos de ces termes ou se sentir distanciés de ces termes ou préfèreraient d’autres termes comme « trou avant ». Nous minimisons notre utilisation de ces termes lorsque possible, tout en reconnaissant et essayant de normaliser la réalité que les hommes trans ont aussi ces parties du corps.