Je marche pour commémorer ma femme, Caroline Mercier qui s'est éteinte d'un cancer hépatique le 18 mars 2024.
Joignez-vous à nous le 8 juin 2024 pour souligner la vie de cette femme exceptionelle.
''Caroline, ma chérie d’amour, ma super femme, mon extraordinaire compagne dans cette vie trop courte, tu me manque déjà beaucoup ! Comment résumer une vie en une page ?
Tu étais une femme forte, intelligente et si incroyable. Une femme comme il ne s’en fait plus. Une femme digne, fière, déterminée avec une aura rayonnante. Je n’oublierai jamais ton regard brillant dans les derniers instants.
Nous avons reçu la table que nous avons commandé en octobre dernier mais tu le sais déjà. Elle va définitivement prendre ton nom parce qu’à plusieurs égards, elle te ressemble : elle est belle, magnifique même, elle est droite comme la vertu de ton esprit, elle a un lustre propre et réfléchissant la lumière et aussi une touche de doré unique et coquette qui la distingue de toutes les autres. Caroline tu étais la personne parfaite pour moi. La table est parfaite, comme tu l’avais imaginé, dans son agencement avec la salle de réception. J’aimerais tellement pouvoir te parler un peu, te jaser comme on le faisait chaque soir. Tu n’as pas perdu de temps toi, tu as sprinté le marathon sans jamais t’arrêter. Dans le fond Léon puis au bout on se retrouve tout.
Avant de te connaître, je n’étais qu’une moitié. Tu es la moitié qui me complète, je ne peux pas être un tout sans toi. Tu n’es plus là où tu étais mais tu es partout où je suis. Je ne cesse de me demander qui va venir souffler et racler les feuilles à l’automne, qui va manger des gauffres le dimanche matin, qui va me souhaiter bonne nuit en se couchant le soir, qui va faire des roadtrips à Charlevoix et New York, qui va me réprimander quand je porte une chemise à motif et des pantalons carrotés, qui va me rappeler la fêtes de tous les petits-enfants, qui va dancer sur Bryan Adams en préparant le souper, qui va regarder la télévision ou un grand film au cinéma en mangeant le pop-corn avant que ça commence, qui va faire de la fondue ou des vols-aux-vents accompagné de la fameuse torte au chocolat, qui va venir faire le marché de Noël et du patin au vieux presbytère, qui va rendre une marche dans le parc ou lire dans le boudoir un après-midi pluvieux, qui va regarder les oiseaux et les écureuils dans la cours, qui va venir voir le coucher de soleil, les étoiles et les éclipses, qui va monter le sapin de Noël avec trop de boules précieuses, qui va acheter du melon d’eau pas de pépin, qui va me réprimander parce que je bois trop de thé glacé, qui va m’inciter à sortir la souffleuse un soir de tempête, qui va acheter la belle vaiselle blanche et noire, et je ne veux pas m’arrêter de peur de t’oublier, mais la réponse à toutes ces questions : j’aurais voulus TOI.
Je comprends maintenant que les petites joies du quotidien sont précieuses et combien j’ai de la chance d’être entouré de personnes que j’aime. Le présent est un cadeau qu’il faut savourer chaud. On repousse parfois des choses au lendemain sans se rendre compte que demain ne viendra peut-être jamais. Ton absence, le grand vide laissé derrière toi, me fait comprendre à quel point tu comptait pour moi.
Mais puisque c’est moi qui doit continuer, alors je vivrai pour nous deux ! Mes joies, mes tristesses, mes émerveillements, mes colères seront doublées, pour que tu vives encore un peu avec moi.
À une battante, une fière, une A+ ! Je t’aime Caroline ! ''