Je fuis normalement les collectes de fonds comme la peste. Petite, j'étais incapable d'aller voir mes voisines pour vendre les fameuses barres de chocolat et c'est ma mère qui me mettait le téléphone dans les mains et m'obligeait à parler. Et pourtant me voici!

 

Pour celleux qui ne connaissent pas mon histoire, outre ma hantise des collectes de financement, j'ai été diagnostiquée en 2013 avec le gène BRCA1 disfonctionnel. C'est le gène fabrique une protéine qui dit au corps : « Eille! Combats ces cellules malveillantes et agressives qui veulent s'en prendre à tes seins et à tes ovaires! » Bref, ce gène-là, moi, il est déréglé. En plus, il dit aux cellules cancéreuses de se reproduire, le p'tit maudit! J'ai donc des chances hyper élevées de cancer du sein très agressif, mais aussi de cancer des ovaires, du pancréas et du colon.

 

En faisant ce dépistage génétique, nous avons découvert, ma soeur et moi, que notre mère (décédée à 48 ans d'un cancer probablement du sein) et notre grand-mère (décédée à 40 ans d'un cancer du sein) étaient porteuses. Il s'agit donc d'un gène héréditaire vraiment super le fun. Ajoutez à cela d'autres femmes dans la famille et on a tout un bel arbre de gènes déréglés.

 

En 2014, j'ai décidé de passer à l'action et de subir une double mastectomie avec reconstruction mammaire. Si vous avez déjà aperçu les tatouages sur ma poitrine, c'est non seulement parce que je voulais avoir l'air badass (merci), mais aussi pour cacher les cicatrices et me réapproprier mon corps.

 

En 2022, j'ai décidé de me faire enlever les trompes ovariennes pour diminuer considérablement mon risque de cancer des ovaires. Je sais que le moment où je prendrai la décision de me faire enlever les ovaires viendra dans les prochaines années.

 

J'aimerais vivre dans un monde où les futures générations n'auraient pas besoin de subir chirurgie après chirurgie pour diminuer leurs risques de cancer génétique. J'aimerais voir un monde où les outils d'imagerie médicale et les traitements soient assez précis pour éviter de répéter les chirurgies radicales comme les miennes.

 

Pour montrer mon soutien à toutes les personnes touchées par le cancer du sein, j’amasse des fonds pour la Course à la vie CIBC de la Société canadienne du cancer. Imaginez-vous donc qu'en plus de ça, je vais courir 5km (espérons-le en 30 minutes) le 6 octobre 2024.

 

Grâce à votre aide, je peux atteindre mon objectif de collecte de fonds et changer la vie de nombreuses personnes. Chaque dollar amassé aidera à financer des projets de recherche novateurs sur le cancer du sein et à soutenir les programmes et services destinés aux personnes touchées par cette maladie. 

 

 

Merci! Votre soutien généreux permettra de changer des vies.