Tout état ou substance qui augmente le risque de cancer d'une personne est un facteur de risque. Le plus important facteur de risque du cancer du col de l'utérus est l'infection au virus du papillome humain (VPH).
Le VPH, ou virus du papillome humain, est un virus transmis lors des relations sexuelles et comprenant plus de 100 types différents de virus apparentés. La plupart sont sans danger et disparaissent d'eux-mêmes. En fait, 7 personnes sur 10 auront une infection au VPH à un moment ou un autre de leur vie sans même le savoir. Cependant, certains de ces types de virus peuvent causer des changements anormaux dans le col de l'utérus pouvant mener à un cancer du col de l'utérus.
Presque tous les cas de cancer du col de l'utérus sont causés par le VPH. Cependant, ce ne sont pas toutes les personnes ayant une infection au VPH qui développeront un cancer du col de l'utérus parce que seulement certains types de VPH à risque élevé peuvent causer une dysplasie cervicale qui, si non traitée, peut se transformer en cancer du col de l'utérus. Le VPH peut être inactif et apparaître des années après y avoir été exposée.
Le type de VPH qui cause les changements dans les cellules du col de l'utérus ne cause généralement aucun symptôme. Ceci signifie que la plupart des gens ne savent pas qu'ils ont été infectés ou qu'ils l'ont transmis. Le dépistage du cancer du col de l'utérus, aussi connu sous le nom de test Pap, peut découvrir les changements cellulaires anormaux potentiellement dangereux pouvant être traités avant qu'ils ne deviennent cancéreux.
Le fait d'être exposée à un type de VPH à risque élevé ne signifie pas que vous aurez un cancer du col de l'utérus. Pour que le cancer se développe, le type à risque élevé doit être persistant et ne pas disparaître. La plupart des personnes exposées au VPH ne développent pas de cancer du col de l'utérus.
Une autre manière de vérifier si vous avez une infection au VPH est de subir une analyse sanguine. Visitez notre section FAQ pour plus d'information
Le VPH est transmis lors des relations sexuelles par contact cutané (peau sur peau) au niveau de la région génitale avec une personne infectée. Les contacts peau sur peau comprennent : relations sexuelles buccogénitales, frottement génital, doigtage, sexe avec jouets sexuels, relations sexuelles avec pénétration ou tout autre type de relations sexuelles où les régions génitales sont en contact.
Les lesbiennes, bisexuelles, allosexuelles (queers) et autres femmes qui ont des relations sexuelles avec des femmes sont à risque d'être infectées par le VPH et par conséquent, de développer un cancer du col de l'utérus. Quiconque a un col de l'utérus et a eu des contacts génitaux peau à peau avec n'importe qui, peu importe le genre ou le sexe, à un moment donné de sa vie, est à risque de développer un cancer du col de l'utérus.
Bien que l'infection au VPH soit le facteur de risque du cancer du col de l'utérus le plus important, il est tout aussi important de connaître les autres facteurs de risque.
Les facteurs suivants peuvent augmenter le risque de développer un cancer du col de l'utérus :