Si vous avez entre 50 et 69 ans et que vous prenez une hormonothérapie d’affirmation de genre (comme œstrogène) pendant plus de cinq ans, vous devriez passer une mammographie de dépistage tous les deux ans. Si vous avez moins de 50 ans, apprenez à connaître vos seins et rapportez tout changement à votre fournisseur de soins de santé primaires.
Oui. Les personnes ayant des implants mammaires peuvent quand même passer une mammographie.
Les implants mammaires n’augmentent pas votre risque de cancer. Si vous avez des implants, et que vous avez pris une hormonothérapie d’affirmation de genre pendant plus de cinq ans, vous devez alors subir un dépistage régulièrement entre 50 et 69 ans.
Si vous avez des implants, vous aurez besoin d’un type spécial de mammographie, appelée mammographie diagnostique. Lorsque vous passez une mammographie, l’implant est déplacé et le tissu mammaire est amené vers l’avant et en vue. Parfois, il faut prendre plus de quatre images pour s’assurer d’examiner le plus de tissu mammaire que possible. Des études ont démontré que les personnes ayant des implants mammaires reçoivent un diagnostic de cancer du sein à un stade semblable et qu’elles ont un pronostic similaire à celui des personnes qui n’ont pas d’implants.
Le Programme ontarien de dépistage du cancer du sein n’offre pas de dépistage aux personnes qui ont des implants mammaires. Votre fournisseur de soins de santé primaires peut vous aiguiller pour subir un dépistage.
Les femmes trans ont tendance à avoir des tissus mammaires plus denses que la moyenne. Les seins denses ont beaucoup de tissus conjonctifs. Il peut être plus difficile de lire la mammographie de seins plus denses parce qu’il peut être plus difficile de faire la différence entre des tissus cancéreux et des tissus sains comme les tissus conjonctifs mammaires.
Vous devriez passer une mammographie même si vous avez des tissus mammaires denses. Après avoir vu votre mammographie, votre radiologiste pourrait recommender des tests de suivi, comme une échographie du sein, et/ou un test de dépistage plus souvent. L’échographie utilise des ondes sonores pour créer une image des tissus mammaires et peut cibler toutes les régions inquiétantes identifiées sur votre mammographie.
Certaines femmes trans ont injecté du silicone dans leurs tissus mammaires comme manière immédiate et relativement peu dispendieuse d’améliorer la grosseur de leur seins et possiblement de soulager la dysphorie de genre.
Bien que les injections de silicone dans les seins n’augmentent pas le risque de cancer du sein des femmes trans, ells posent d’autres dangers très sérieux à notre santé et peuvent même mettre notre vie en danger. Le silicone peut se déplacer à l’extérieur de notre poitrine et de nos seins et créer des bosses inesthétiques. Les injections de silicone sont également illégales.
Les injections de silicone dans les seins peuvent aussi nuire à la lecture de la mammographie. C’est pourquoi, si vous avez des injections, vous aurez peut-être besoin d’un test de dépistage différent, comme une IRM. Parlez à votre fournisseur de soins de santé à propos de ce qui vous convient le mieux.
Il est compréhensible d’être effrayée ou préoccupée si les résultats de votre test sont positifs. Il peut aider de se souvenir que des résultats anormaux ne signifient pas nécessairement que vous avez un cancer.
Des résultats anormaux peuvent souvent être le résultat de la présence de kystes (sacs bénins contenant une substance liquide), ou de dépôts de calcium. Si on détecte un cancer, le dépistage précoce signifie que vous aurez plus de choix de traitement qui pourraient être plus efficaces que s'il était dépisté plus tard.
Si vos résultats indiquent une anomalie, on vous téléphonera pour des tests de suivi. Des tests de suivi pourraient inclure :
Selon les résultats initiaux de votre mammographie, d’autres types de tests pourraient être requis. Votre médecin ou le personnel du PODCS vous informera des tests supplémentaires nécessaires.
Une imagerie par résonance magnétique (IRM) est un test qui prend des images multiples très détaillées de vos tissus mammaires en utilisant un champ magnétique puissant, des impulsions radios et un ordinateur. L’IRM peut aider les médecins à trouver des signes de cancer du sein chez les personnes à risque élevé. Elle est souvent faite chez les femmes ayant un gène BRCA1 ou BRCA2. Elle peut prendre de 30 à 45 minutes. L'IRM n'utilise pas de rayonnement ionisant.
Nous savons que le dépistage peut détecter un cancer tôt lorsque le traitement est plus efficace et par conséquent, réduire le nombre de décès dus au cancer du sein.
Mais les mammographies ne sont pas parfaites. Le fait de savoir quels risques sont associés à la mammographie vous aidera à prendre la bonne décision quant au dépistage. Ces risques comprennent :
La recherche sur le cancer du sein (et autres cancers) se poursuit. La Société canadienne du cancer examine avec soin les nouvelles découvertes afin de se tenir au courant et d’offfrir aux Canadiens la meilleure information et les meilleures recommandations possible.
Bien que des études mettent en doute la valeur de la mammographie de dépistage pour prévenir les décès, beaucoup d’autres études démontrent que la mammographie de dépistage réduit la mortalité due au cancer du sein. L’efficacité de la mammographie de dépistage pour les personnes de 50 à 69 ans a été bien établie par plusieurs essais cliniques d’envergure. Sur huit essais effectués jusqu’à présent, sept ont démontré un avantage de passer une mammographie de dépistage.
Le taux de décès par cancer du sein chez les Canadiennes non-trans a diminué de beaucoup — de 42 % — depuis le milieu des années 1980. Cette amélioration est due aux programmes de dépistage du cancer du sein, à une meilleure sensibilisation aux facteurs de risque et aux signes précoces du cancer du sein et aux traitements améliorés.
Les Canadiennes non-trans et trans, et les hommes trans âgés entre 50 et 69 ans devraient continuer à subir un dépistage du cancer du sein selon les recommandations en matière de dépistage.
Oui. Même si vous n'avez pas de carte Santé, vous pouvez quand même passer une mammograhie. Vous devrez peut-être la payer vous-même ou utiliser une assurance.
Si vous êtes admissible au dépistage par le Programme ontarien de dépistage du cancer du sein (PODCS), vous pouvez aussi subir le dépistage par le biais du PODCS sans carte Santé. Si vous êtes nouvelle dans la province, ou que vous revenez vivre dans la province et êtes dans la période d’attente de trois mois, vous devrez fournir :
For a list of all OBSP sites in Ontario, click here.
Oui. La Société canadienne du cancer recommande que les femmes trans âgées de 50 à 69 ans ayant pris une hormonothérapie d’affirmation de genre pendant cinq ans ou plus subissent un dépistage pour le cancer du sein en passant une mammographie tous les deux ans. Bien qu’il soit important de prendre soin de votre santé de la façon qui vous convient personnellement, y compris les médecines holistiques, la naturopathie, les plantes médicinales ou l’homéopathie, il est quand même important de subir un dépistage.
Oui. La plupart du temps il n'est pas nécessaire d'enlever les anneaux de mamelon s'ils n'interfèrent pas avec le test pour bien voir vos seins.
Oui. Même si vos seins sont petits, vous pouvez passer une mammographie.
Un auto-examen des seins (AES) est lorsqu’une personne regarde et touche à ses propres seins pour se familiariser avec leur apparence et possiblement détecter toute bosse ou autre anomalie. Le but de l’AES est de connaître l’aspect normal de vos seins ou de votre poitrine, et de rapporter tout changement à votre médecin.
La Société canadienne du cancer ne recommande pas l’AES comme méthode de dépistage. La recherche démontre que l’AES effectué régulièrement ne réduit pas les taux de mortalité du cancer du sein. La Société canadienne du cancer suggère plutôt d’apprendre à connaître ce qui est normal pour vous. Communiquez avec votre fournisseur de soins de danté si vous remarquez des changements dans vos seins ou votre poitrine. Si vous avez entre 50 et 69 ans et que vous avez pris une hormonothérapie d’affirmation de genre pendant plus de cinq ans, subissez une mammographie tous les deux ans.
L'examen clinique des seins (ECS) est un examen minutieux des seins effectué par un professionnel de la santé qualifié dans le but de vérifier s'il y a des anomalies. Si le fournisseur de soins de santé est un homme, vous pouvez demander qu'un membre du personnel féminin assiste à l'examen.
La Société canadienne du cancer ne fait plus la promotion de l'ECS comme méthode de dépistage. Cependant, certains professionnels de la santé continuent de l'utiliser dans le cadre d'un plan global de santé des seins. Si votre professionnel de la santé le suggère, c’est à vous de décider si vous désirez subir l’examen.
Les meilleures preuves scientifiques disponibles démontrent que la mammographie est le test de dépistage le plus efficace et il a été prouvé qu'elle réduit les décès dus au cancer du sein.
Il existe aucune preuve que les antisudorifiques ou les soutiens-gorge augmentent les taux de cancer du sein. Plus d'information sur les mythes et les controverses.
Il n’existe pas de preuves suggérant que la compression de la poitrine augmentera votre risque de cancer du sein. Cependant, l’utilisation d’une méthode de compression comporte d’autres risques que vous devriez connaître, comme une irritation cutanée, une difficulté à respirer et des problèmes de liquide lymphatique si la compression est trop serrée. Il est bon d’enlever votre compression pendant que vous dormez afin que votre poitrine puisse respirer librement.
Pour trouver un fournisseur de soins de santé ouvert envers les personnes LGBTQ, visitez le répertoire des fournisseurs de Santé arc-en-ciel Ontario.
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