Témoignages d’espoir

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Dawn Davis  

Dawn, survivante du cancer
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Lorsque Dawn Davis suivait ses traitements de chimiothérapie à l’hôpital, on pouvait voir un petit écriteau à l’entrée de sa chambre, disant : « Patient au repos. Prière de ne pas déranger. »

Dawn avait ajouté : « à moins de vous appeler Jon Bon Jovi ». Ce qui n’était au départ qu’une plaisanterie est finalement devenu réalité pour cette admiratrice de longue date. Après avoir vu ce que Dawn avait écrit sur l’écriteau, son médecin de famille, Trina Stewart, a décidé de mettre à profit les relations qu’elle avait dans le milieu de la musique afin de lui obtenir des billets gratuits pour le concert de décembre 2007, à Toronto.

Grâce à la générosité des amis de Trina et du groupe lui-même, Dawn a pu s’envoler vers Toronto, munie d’un laissez-passer lui permettant de rencontrer son idole, en coulisses. « Je suis en amour avec lui depuis que j’ai 18 ans. Cette rencontre va rester gravée dans ma mémoire à tout jamais », affirme Dawn, aujourd’hui âgée de 42 ans.

Dawn a remis à Bon Jovi et son groupe des photos de l’île-du-Prince-Édouard, où elle vit depuis 2004. Certaines photos étaient celles que Dawn vend pour recueillir des fonds au profit du Relais pour la vie. Pour cette Ontarienne native de Burlington, quatre fois survivante du cancer, la collecte de fonds au nom de la Société canadienne du cancer est d’une importance capitale.

Dawn a reçu un diagnostic de cancer du sein en 2002. Lorsqu’elle a remarqué pour la première fois qu’elle avait une bosse sur un sein, Dawn n’était pas vraiment surprise. Sa mère, sa grand-mère et son arrière-grand-mère avaient toutes eu un cancer du sein. « Je me suis toujours dit que c’était du domaine du possible pour moi. » Dawn a subi une tumorectomie. Même si les médecins considéraient qu’il n’y avait plus de trace de cancer, les analyses indiquaient qu’elle courait un risque élevé de récidive.

Deux ans plus tard, Dawn a commencé à ressentir des douleurs aux jambes; c’était cette fois un cancer des os, qui fut traité par radiothérapie. Peu après, un tomodensitogramme de son abdomen était porteur d’autres mauvaises nouvelles. « La veille de mon anniversaire, j’ai reçu un diagnostic de cancer du foie », raconte Dawn. « Heureusement, la maladie n’affectait que 10 % de mon foie. »

En janvier 2005, Dawn a entrepris une chimiothérapie pour venir à bout de son cancer du foie. « Lorsqu’on m’avait diagnostiqué un cancer du sein, j’avais davantage peur de la chimiothérapie que du cancer lui-même. J’étais une célibataire dans la trentaine; je ne voulais pas perdre mes cheveux », explique-t-elle.

Mais cette fois, « la perte de cheveux n’avait aucune importance », affirme Dawn. « Cela ne me dérangeait pas du tout. » Lorsque ses cheveux ont repoussé, courts et drus, elle se fit ajouter des mèches blondes. « J’adorais ça. Tout le monde me complimentait. » 

Puis, au cours de l’été 2006, Dawn remarqua qu’elle était souvent épuisée et qu’elle avait du mal à parler clairement. Après en avoir fait part à son infirmière en oncologie, elle passa de nouveaux tests qui révélèrent la présence de huit tumeurs au cerveau. « Lorsqu’on en est au quatrième diagnostic, une telle nouvelle ne nous bouleverse plus », explique-t-elle. « On se demande plutôt comment on va s’y prendre cette fois pour réparer tout ça. » Au terme de ses traitements de radiothérapie, cinq tumeurs avaient disparu et les trois autres avait rétréci jusqu’à la taille d’un dix cents. 

Aujourd’hui, Dawn consacre ses énergies à recueillir des fonds pour son équipe du Relais pour la vie, les « Ruches de miel ». « Notre thème est : aidez-nous à adoucir l’épreuve du cancer. »

Même si Dawn vit au jour le jour avec le cancer, elle insiste pour dire qu’elle ne le laissera pas dominer sa vie. À ceux et celles qui sont atteints d’un cancer, Dawn prodigue ce conseil : « Ne devenez pas votre maladie. Vivez votre vie comme si le cancer n’existait pas, comme si vous n’étiez pas malade. »

« Je ne me considère pas comme une personne malade; le cancer ne définit pas qui je suis. J’essaie de mener une vie aussi normale que possible. » Sauf lorsqu’il est question de frayer avec les dieux du rock, il va sans dire.

 

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