Témoignages d’espoir

Partagez sur Facebook
Lisez les témoignages d’espoir

Harold Piercey 

Partagez votre message d'espoir

Harold Piercey a réussi à traverser 34 années d’enseignement à l’école secondaire, dont 15 à titre de principal d’école. Ce citoyen de Milltown, à Terre-Neuve, a également été membre de l’Assemblée législative de la province comme représentant de la circonscription d’Hermitage. Mais discipliner des adolescents turbulents ou s’imposer dans l’impitoyable arène politique n’est rien à côté du combat le plus difficile qu’il aura eu à livrer au cours de sa vie, celui mené contre le cancer de la peau.

En 1996, Harold avait reçu un diagnostic de cancer basocellulaire, la forme la plus répandue de cancer de la peau. Une tumeur s’était développée au-dessus de son œil gauche et un dermatologue l’avait enlevée.

Plusieurs années plus tard, Harold remarqua une plaque rouge et écailleuse sur sa joue gauche, près de l’œil. Cette fois-ci, le diagnostic fut différent : il s’agissait d’un carcinome spinocellulaire, le deuxième type de cancer de la peau le plus répandu, qui se développe souvent sur les régions cutanées exposées au soleil. Bien que la tumeur ait été rapidement enlevée, elle ne tarda pas à réapparaître. Harold fut donc dirigé vers un oto-rhino-laryngologiste à St. John’s.

« Un des médecins qui étaient là a examiné la tumeur et m’a dit sans hésiter ‘ça pourrait vous tuer’. J’étais terrorisé », se souvient-il.

Harold a alors suivi 17 séances de radiothérapie, mais la tumeur était tenace. Plusieurs mois plus tard, il retourna à St. John’s pour y subir une intervention chirurgicale. « Les médecins m’avaient prévenu que je risquais de perdre l’os de la joue ainsi que mon oreille. Heureusement, ils ont réussi à m’opérer sans toucher ni à l’un ni à l’autre. »

Au chevet d’Harold il y avait sa femme Susie, âgée de 54 ans. « Un de nos fils et nos deux filles habitent St. John’s et l’ont beaucoup soutenu », dit-elle.

Harold a dû subir trois greffes de peau pour réparer les lésions à son visage. Depuis sa dernière intervention en 2005, celui qui est maintenant six fois grand-père est libéré du cancer. « Je dois passer des examens de suivi tous les six mois. »

Le fait qu’Harold et Susie vivent dans une région de la province appelée Baie d’Espoir n’est pas dépourvu de sens. « Nous n’avons pas le choix, l’espoir fait partie de notre paysage quotidien », conclut Harold.

 

Confidentialité 2024 Société canadienne du cancer. Tous droits réservés.
Exploité