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John Silvester

John Sylvester - survivant du cancer
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Lorsque la nouvelle de son diagnostic de cancer s’est répandue en 2004, quelque chose de merveilleux s’est passé dans la vie de John Sylvester. « Tous mes vieux amis m’ont appelé des gens avec qui j’avais grandi mais que je n’avais pas vus depuis bien longtemps. Ça voulait dire beaucoup pour moi », raconte-t-il. 

Les médecins avaient trouvé une tumeur « de la taille d’une aubergine » sur un de ses reins.
« La période la plus difficile a été celle où je savais que j’avais un cancer sans toutefois savoir contre quoi exactement je devais me battre et quel était le pronostic. J’avais déjà été témoin de cas de cancer, alors j’avais une idée de ce que je risquais de vivre. »   

« Mon père est décédé d’un lymphome. Ma sœur a eu des traitements de chimiothérapie pour un cancer de l’intestin. C’est une maladie qui court dans la famille », ajoute l’homme de 53 ans. 

Heureusement, la tumeur était encapsulée, ce qui voulait dire qu’elle était circonscrite dans une région spécifique et qu’elle ne s’était pas propagée aux autres tissus de l’organisme. La tumeur a été enlevée par voie chirurgicale et John n’a pas eu à suivre de traitements de radiothérapie ou de chimiothérapie. « Je fais partie des chanceux. » 

« Ma femme Dianne a été extraordinaire. Après mon intervention, j’ai dû dormir dans un fauteuil inclinable pendant deux semaines. Je souffrais atrocement. Tous les soirs, elle me massait les pieds. Un simple geste comme celui-là me faisait un bien énorme. » 

John n’a rien caché de sa maladie à ses trois enfants. « Au contraire, ça m’aidait de pouvoir leur dire ce qui allait se passer. »

Le fait de parler de son cancer avec les gens a eu des répercussions auxquelles John ne s’attendait pas. Certains de ses anciens camarades de classe vivant désormais à l’autre bout du pays ont suggéré de faire des retrouvailles. « La première année, nous sommes allés faire du kayak dans les îles Gulf. Deux ans plus tard, nous avons passé du temps ensemble aux îles de la Madeleine. Nous prévoyons maintenant nous retrouver tous les deux ans. »  

John a un conseil à donner à ceux et celles qui connaissent une personne atteinte du cancer : « N’ayez pas peur d’en parler. Dites-leur que vous êtes au courant de ce qui leur arrive. C’est très important pour eux. »

En tant que photographe professionnel, John connaît aussi l’immense pouvoir des images. Il a contribué au projet « Cancer : vu et vécu » de PhotoSensitive, une exposition photo qui témoigne des répercussions du cancer sur la vie de gens de tous les coins du Canada. « J’ai réalisé mon autoportrait, avec mon rapport d’oncologie à la main. » 

« Cette exposition a pour but de sensibiliser les gens au cancer et de leur montrer ce que vivent les personnes atteintes de la maladie. Je crois que la photographie traditionnelle demeure parmi les moyens les plus puissants pour toucher les gens et communiquer une émotion. »

 

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