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Amy Gardner

Amy Gardener - survivante du cancer
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« Ne fermez pas votre porte à ceux qui essaient de vous aider. »

Amy Gardner a eu ce qu’elle appelle un « étrange » cancer, officiellement appelé « sarcome indifférencié ». Pour Amy, il s’agissait d’une petite tumeur sur la partie de gauche de sa cage thoracique, près du coeur. « D’après ce que j’en sais, seulement un garçon a déjà été atteint de ce cancer, aux États-Unis. »

Voilà qui explique pourquoi les médecins ont eu autant de difficultés à poser un diagnostic. En fait, il a fallu quatre années de tests pour mettre le doigt sur le problème. Amy a subi des traitements de chimiothérapie pendant 27 semaines, ce qui a eu pour effet de modifier son apparence. « Je ne m’en faisais pas avec la perte de cheveux. J’ai aussi pris 23 kg en raison des stéroïdes que je prenais. J’étais devenue à la fois grosse et chauve. Puis j’ai eu une énorme poussée d’acné; j’avais l’air d’une créature sortie tout droit d’un film de science-fiction. C’en était trop : je suis allée voir mon médecin et lui ai dit qu’il devait absolument faire quelque chose. »

Le médecin a diminué la dose de stéroïdes prescrite à Amy et son acné s’est résorbée. Amy explique pourquoi elle a en quelque sorte mis son médecin au défi : « Lorsqu’on a le cancer, on perd passablement de son intégrité physique. Si on peut contrôler au moins une chose, on se sent déjà mieux. »

Amy croit fermement à l’importance d’être pro-actif lorsqu’on suit des traitements contre le cancer. Elle encourage toutes les personnes atteintes de discuter avec leur équipe soignante des moyens de réduire les effets secondaires des traitements ou, du moins, de les rendre plus tolérables. « Si on peut arranger les choses, pourquoi ne pas le faire? »

Célibataire vivant seule, Amy accorde aussi beaucoup d’importance à l’autonomie. Sa mère voulait qu’Amy s’installe chez elle durant sa convalescence mais cette dernière a refusé. « Demeurez aussi autonome que possible. Mais ne fermez pas votre porte à ceux qui essaient de vous aider. Peut-être ne savent-ils pas comment le faire; c’est à vous de leur faire savoir », conseille-t-elle.

Et que suggère-t-elle de dire à une personne qui vit avec le cancer? « Ce n’est pas compliqué, simplement “Qu’est-ce que je peux faire pour toi?” ou encore “Comment te sens-tu? Je t’écoute.” »

Amy est en rémission du cancer depuis 2000. Elle a perdu près de 30 kg et est suffisamment en santé pour cumuler deux emplois, faire partie d’une ligue de quilles et aller camper toutes les fois qu’elle en a envie.

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