Témoignages d’espoir

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Betty Hitchcock

Betty Hitchcock - survivante du cancer
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Lorsque Betty Hitchcock a appris qu’elle avait un cancer inflammatoire du sein en 1998, elle a aussitôt voulu parler à une personne ayant traversé la même expérience.

Son infirmière lui a répondu que cela serait impossible.

Pourquoi donc? Jusqu’alors, aucune femme ayant été traitée pour cette forme très rare de cancer n’avait survécu plus d’un an après le diagnostic. À cette époque, le taux de survie au cancer inflammatoire du sein était de 4 %.

« Quand j’ai entendu cela, j’ai d’abord été complètement anéantie », se souvient Betty. « Puis je me suis dit : “S’il y a un taux de survie de 4 %, cela veut dire qu’au moins une personne a déjà survécu, alors j’ai moi aussi une chance. Et même si personne n’avait encore jamais survécu, pourquoi ne pourrais-je pas être la première?” »

C’est dans cet esprit que Betty a déclaré à son médecin qu’elle souhaitait être traitée avec « la méthode forte ». Elle a subi six mois de chimiothérapie intensive, suivis de 25 traitements de radiothérapie, puis ce fut la mastectomie. Elle a enchaîné avec cinq années de traitement au moyen de médicaments.

Le traitement, raconte Betty, a été par moments extrêmement pénible. « Je me disais constamment que si le traitement me faisait sentir aussi misérable, les cellules cancéreuses devaient elles aussi passer un très mauvais quart d’heure. »

Huit ans plus tard, Betty a plus que dépassé ses chances de survie de 4 %; elle a totalement surmonté le cancer. Cette dynamique retraitée de 62 ans fait du bénévolat à plein temps pour diverses organisations, y compris CancerConnection/Cancer J’écoute, le programme national d’entraide de la Société canadienne du cancer.

Elle est là pour écouter et soutenir quiconque en a besoin, qu’il s’agisse de partager son expérience avec des femmes venant de recevoir un diagnostic ou leurs conjoints ou de partager des trucs, comme de sucer des glaçons pour prévenir les ulcérations buccales, ou d’utiliser des ustensiles de plastique au lieu de métal afin d’améliorer le goût des aliments pour les patientes en chimiothérapie.

« Je connais bien ce désir de parler à quelqu’un. Lorsque j’ai au téléphone une femme qui vient de recevoir son diagnostic et que je lui dis : “J’ai moi-même eu cette maladie et je suis encore là après huit ans”, je peux pratiquement voir son soulagement au bout du fil. »

Depuis l’époque où Betty a reçu son diagnostic, on entend davantage parler du cancer inflammatoire du sein. Betty a d’ailleurs eu le bonheur de voir des femmes qu’elle a aidées dans le cadre du programme CancerConnection/Cancer J’écoute devenir elles-mêmes bénévoles. Rien ne pourrait lui faire davantage plaisir.

« Cela signifie qu’aucune femme ne se fera plus jamais dire qu’il n’y a personne à qui parler. »

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