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David Vail

David Vail, survivant du cancer
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Lorsque David Vail a reçu un diagnostic de cancer du côlon à l’âge de 28 ans, il a mis peu de temps à s’en remettre physiquement. Son rétablissement « moral » a toutefois été un peu plus long. Une fois sa convalescence terminée après la chirurgie, explique-t-il, « j’ai mis tout le monde de côté et j’ai choisi d’enterrer l’incident. Je ne parlais pas facilement de cette expérience et je voyais les coloscopies de suivi comme autant de perturbations embarrassantes dans ma vie. Mon seul véritable soutien était celui de ma femme. Je ne pense pas qu’il s’agissait d’une attitude très saine. »

Treize ans plus tard, David maintenant père de quatre enfants a appris qu’il était atteint de leucémie lymphoblastique aiguë. « Cette fois, j’ai réalisé pleinement l’importance de l’appui de la famille et des amis. Ma vie était complètement sous la tutelle de professionnels de la santé pratiquement tout échappait à ma volonté. J’avais besoin de me fier aux autres pour m’en sortir et je devais déléguer des responsabilités à mes proches. Je me suis rendu compte que les gens étaient prêts à prendre ma relève et à faire beaucoup plus que ce à quoi je m’attendais. »

Il a aussi constaté que le soutien pouvait venir de sources moins connues. « J’ai eu besoin d’une greffe de moelle osseuse. Des membres de ma famille ont passé des tests de compatibilité mais ça n’a pas marché. Pour trouver un donneur, il a donc fallu faire appel à la Société canadienne du sang et au Registre de donneurs non apparentés de moelle osseuse. Après plusieurs semaines d’anxiété, on a enfin trouvé une personne compatible. Tout ce que nous savons, c’est qu’il agit d’une femme vivant quelque part en Europe. »

David a passé trois mois à l’hôpital pour suivre des traitements de chimiothérapie afin que la leucémie entre en rémission. Puis, sa femme et lui ont quitté la Saskatchewan et ont passé une autre période de trois mois à Calgary pour la greffe. Là encore, il a accepté avec joie le soutien qui lui a été offert et en a même été surpris. « La Société canadienne du cancer et un commanditaire local nous ont fourni une chambre d’hôtel jusqu’à ce que nous puissions nous installer dans notre appartement. » David contribue aujourd’hui activement à la Société en tant que bénévole.

Malgré que le traitement ait été pénible (doses élevées de médicaments chimiothérapeutiques et irradiation complète du corps), « le personnel de l’hôpital a été exceptionnel. J’ai été surpris de voir à quel point les gens travaillant avec les personnes atteintes du cancer pouvaient être chaleureux. Plusieurs d’entre eux étaient comme des membres de la famille. »

« Avant chaque traitement de chimiothérapie, l’oncologue me disait de m’attendre à perdre mes cheveux. Mais, au fil des semaines, puis des mois, je devenais de plus en plus chevelu. Finalement, j’ai dû aller chez le coiffeur me faire couper la tignasse. Lorsque je suis revenu à l’hôpital, les infirmières étaient heureuses de voir que la chimio avait enfin fait effet! »

De retour à la maison, David a participé à la promotion d’une collecte de sang au travail en racontant son histoire. « Ça a été comme une thérapie. J’ai réalisé que le cancer touche la vie de pratiquement tout le monde et que bien des gens ont eux aussi une histoire à raconter. »

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