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Donna Arenburg

Donna Arenburg, survivante du cancer
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Lorsque Donna Arenburg a obtenu son diplôme de l’école du soir en février 2005, elle se distinguait vraiment de tous les autres élèves de sa classe de professionnels de l’assurance. D’une part, c’était elle qui a avait obtenu les meilleures notes. D’autre part, peu de diplômés (du moins chez les femmes) étaient chauves.

Peu de diplômés non plus avaient terminé des traitements de chimiothérapie trois semaines plus tôt. Et il y a fort à parier qu’aucune des personnes sur l’estrade aux côtés de Donna ce soir-là ne venait de marquer une quatrième victoire contre le cancer.

Donna a appris qu’elle était atteinte d’un cancer du rectum et a été traitée en 1994. Puis, en 2001, les médecins ont découvert une masse sur son poumon droit, laquelle s’avéra cancéreuse. La tumeur fut retirée par voie chirurgicale et Donna pensa qu’elle aurait enfin la paix. Mais le cancer frappa à nouveau à sa porte en 2003. Cette fois, les chirurgiens enlevèrent tout le poumon droit et six semaines plus tard, elle était de retour au travail.

« La récidive du cancer m’a porté un dur coup », avoue-t-elle. « Je me demandais qui pourrait bien surmonter cette épreuve une troisième fois? »

Mais ce n’était pas fini; à l’été 2004, de nouveau, elle tomba malade. Une autre tumeur avait été détectée dans le poumon qui lui restait. La chirurgie n’étant pas envisageable, les médecins optèrent pour la radiothérapie, le traitement au laser et la chimiothérapie pour réduire la taille de la tumeur.

Ces nombreux diagnostics, interventions et traitements n’ont pas été faciles pour Donna, mais celle-ci affirme que son vaste réseau de soutien l’a grandement aidée :

« Ma mère était infatigable. Toutes les fois où je devais aller à Hamilton pour suivre mes traitements, elle était prête à m’y conduire. Mon mari ne cessait de me dire que j’étais la personne la plus forte qu’il ait jamais connue. Ma sœur me faisait rire. Ma nièce et mon beau-fils me donnaient une raison de me battre. Et mes amis m’encourageaient sans relâche. »

La section de la Société canadienne du cancer de Niagara a fourni à Donna des cassettes de relaxation qui l’ont aidée à dormir. Et à l’approche de sa remise des diplômes, on lui a offert de lui prêter une prothèse capillaire.

« Ma mère et moi sommes donc allées là-bas un après-midi et avons essayé chacune des perruques courtes, longues, foncées, blondes, bouclées… Nous avons eu tellement de plaisir. Je n’ai jamais autant ri de ma vie. »

Mais Donna est repartie le crâne lisse. Elle qui avait autrefois été coiffeuse (et qui craignait par-dessus tout que le cancer lui fasse perdre ses cheveux) décida qu’au fond, être chauve importait peu. « Cela ne me dérangeait plus. Le cancer faisait partie de moi, alors j’ai décidé d’y aller comme j’étais. »

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