Témoignages d’espoir

Partagez sur Facebook
Lisez les témoignages d’espoir
Gene Yaremy

Gene Yaremy, survivant du cancer
Partagez votre message d'espoir
« Le fait d’être un tant soit peu informé contribue déjà à une issue positive. »

Gene Yaremy se plaît à dire qu’après avoir reçu son diagnostic de cancer de la prostate, il a été « recruté » au sein du groupe d’entraide local par sa femme, Tina, bénévole de longue date pour la Société canadienne du cancer. « Elle leur a dit : “Mais Gene adorerait faire cela!” », raconte en riant l’homme de 74 ans.

Devenu lui-même bénévole, Gene a échangé avec de nombreuses personnes à propos du cancer de la prostate. « L’important est d’abord de s’informer », conseille Gene à ceux qui viennent de recevoir un diagnostic. « Venez aux réunions d’entraide. Vous pourrez ainsi vous renseigner à partir des expériences vécues par d’autres. »

En 1993, Gene avait passé un test révélant un taux d’APS légèrement élevé pour son groupe d’âge. Mais ce n’est qu’en 1996, lorsque son taux d’APS monta en flèche, que le cancer de la prostate fut diagnostiqué. « J’ai su que je flirtais avec le cancer pendant trois ans. Lorsque le diagnostic est tombé, j’étais quand même assez au courant de la maladie. » Gene, ingénieur à la retraite, avait beaucoup lu sur le cancer de la prostate, si bien que la nouvelle de son diagnostic n’a pas été pour lui un si grand choc. Gene a choisi de subi l’ablation de la prostate par voie chirurgicale en 1996. Trois ans plus tard, son taux d’APS étant à nouveau élevé, il a suivi des traitements de radiothérapie. Depuis 2000, Gene n’a plus eu d’autres nouvelles du cancer.

Gene s’occupe du groupe d’entraide pour les personnes atteintes du cancer de la prostate à St. Catharines. Il participe également au comité du ruban bleu qui fait de la sensibilisation et recueille des fonds pour le traitement du cancer de la prostate dans la région ontarienne du Niagara. Ce comité et la Société canadienne du cancer organisent conjointement un forum d’information qui attire annuellement de 300 à 500 personnes au mois de septembre. « La première chose que je dis aux gens, c’est qu’ils ne vont pas mourir le lendemain… Le fait d’être un tant soit peu informé contribue déjà à une issue positive. »

« J’ai eu mon diagnostic il y a 11 ans et je suis toujours là », conclut Gene, qui se maintient en forme en pratiquant le golf et le curling.

Confidentialité 2024 Société canadienne du cancer. Tous droits réservés.
Exploité