Témoignages d’espoir

Partagez sur Facebook
Lisez les témoignages d’espoir
Harry Burlock

« La meilleure chose qu’on puisse faire pour soi-même, c’est être positif. »
Partagez votre message d'espoir

Même avoir perdu la moitié d’un poumon à la suite d’un cancer, Harry Burlock prend toujours plaisir à danser le cha-cha-cha. Encore très actif à 66 ans, Harry aime aller danser tous les samedis soirs avec sa seconde épouse, Fran. « Je préfère le quick step », dit-il. « Mais je manque de souffle pour danser la samba et le jive. »

C’est en 1989 que Harry a reçu son diagnostic de cancer pulmonaire. À cette époque, la première femme de Harry, elle-même atteinte du cancer des os, avait encouragé son mari à prendre soin de sa santé et à passer un examen de routine. Comme Harry fumait « depuis l’invention de l’allumette », le médecin avait demandé une radiographie de ses poumons. Comme on apercevait une légère ombre sur le cliché, le médecin envoya Harry chez un spécialiste qui diagnostiqua un cancer du poumon.

Harry subit une intervention pour retirer la tumeur. « J’étais en haut, en train de me faire enlever la moitié du poumon, tandis que ma femme suivait ses traitements contre le cancer à l’étage au-dessous. » Hélas, elle ne survécut pas à la maladie. « Personne n’aurait pu prédire lequel de nous deux partirait en premier », déclare Harry, natif de Moncton, au Nouveau-Brunswick.

Le cancer de Harry connut une récidive un an plus tard mais fut mis en échec grâce à d’autres traitements de radiothérapie. Aujourd’hui, Harry se considère chanceux d’avoir survécu deux fois à son cancer. « Cela explique pourquoi je profite autant de la vie maintenant. Chaque matin, quand je me réveille, je pose mes deux pieds sur le sol et je dis “Bonjour la vie!” »

Harry attribue sa survie à « la pensée positive et beaucoup de prières ». Il fréquente l’église assidûment; en fait, c’est là que lui et Fran se sont rencontrés pour la première fois. Mariés depuis 14 ans, ils ont à eux deux six petits-enfants.

Depuis qu’il a vaincu le cancer, Harry travaille régulièrement comme bénévole pour le programme CancerConnection de la Société canadienne du cancer, un programme d’entraide pour les personnes touchées par le cancer. « Je laisse les gens parler. Bien des fois, ils ont besoin de se vider le cœur et veulent simplement parler à quelqu’un qui comprend. »

Aujourd’hui, ce camionneur à la retraite occupe ses loisirs à patiner, jouer aux quilles, faire du chant choral de style barbershop, jouer de la guitare et sculpter des violons. Il dit lui-même qu’il a appris à sculpter « par essais et erreurs ».

Même si Harry sait bien qu’il ne peut pas « aller jusqu’au bout de la rue et revenir en courant » depuis qu’on lui a enlevé la moitié d’un poumon, il peut toutefois faire pratiquement tout ce qu’il veut, à son rythme. « J’ai l’intention de vivre au moins 20 autres années encore. Je veux faire le maximum qu’il m’est possible de faire. »

Confidentialité 2024 Société canadienne du cancer. Tous droits réservés.
Exploité