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Joe Timmins

Joe Timmins - survivant du cancer
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« Le cancer oblige à se regarder en face. On se découvre une force insoupçonnée. »

Joe Timmins est plutôt fier de dire que depuis qu’il a reçu son diagnostic de lymphome non hodgkinien, il y a 10 ans, il n’a manqué que la moitié d’une saison de hockey. « Je vis avec cette maladie, mais les progrès qu’ont connus les traitements me permettent d’avoir une excellente qualité de vie », déclare le conseiller en gestion et hockeyeur amateur de 49 ans.

Le lymphome de Joe a été diagnostiqué en 1997. Depuis, Joe a suivi toutes sortes de traitements, notamment de la chimiothérapie à faible dose, de la radiothérapie, une greffe de cellules souches et un essai clinique de médicament. Père de deux jeunes adultes, il a aussi passé par une période de réflexion qui l’amené à modifier son mode de vie. « J’ai décidé de quitter la grosse boîte qui m’employait pour travailler à mon propre compte, afin d’avoir un peu plus d’équilibre dans ma vie et d’être davantage avec ma famille. D’une certaine manière, certaines des pires épreuves de ma vie ont fait en sorte de l’améliorer.

« Durant les traitements, j’ai parlé à d’autres personnes atteintes du cancer qui m’ont dit que cette expérience avait été pour eux une bénédiction. Et je comprends ce qu’ils veulent dire par là. Le cancer oblige à se regarder en face. On se découvre une force insoupçonnée. À voir à quel point nos amis peuvent être généreux et compatissants. À savoir aussi ce qui nous rend heureux dans la vie. Le cancer nous apprend tout ça.

« Le cancer nous rappelle que nous sommes mortels. Lorsqu’on reçoit un diagnostic de cancer, l’important est de se concentrer sur la manière dont on va vivre avec, et non sur la mort. »

Dans ses moments libres, celui qui se décrit lui-même comme un « musicien potable » joue de la guitare, travaille le bois, lit et fait du bénévolat pour le conseil de la section d’Ottawa de la Société canadienne du cancer. Ancien président du comité des commanditaires du Relais pour la vie local, il dit aimer le bénévolat parce que cela maintient chez lui le sens de la communauté. « J’ai grandi sur une ferme, dans une communauté où tout le monde mettait l’épaule à la roue pour faire les récoltes ou préparer le bois pour l’hiver. Le bénévolat est une façon de garder vivant cet esprit d’entraide. »

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