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Macushla Ginivan


Macushla Ginivan - survivante du cancer
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« Acceptez la main tendue. »

C’est là le mantra de Macushla Ginivan. C’est ce qu’elle ne cesse de répéter aux personnes qu’elle rencontre qui ont reçu un diagnostic de cancer.

« Acceptez la main tendue. Il y a du soutien à votre portée. Il y a tellement de gens dans la communauté qui veulent et qui peuvent vous aider. Trouvez des personnes qui seront prêtes à vous écouter sans vous juger, qui vous laisseront exprimer vos sentiments. Il y a tellement de façons de permettre aux autres de faire partie de votre cercle. »

Survivante du cancer colorectal et bénévole pour la Société canadienne du cancer depuis une bonne douzaine d’années, Macushla sait très bien de quoi elle parle. Son cancer a été diagnostiqué alors qu’elle avait 56 ans, à la suite d’une visite chez le médecin pour vérifier certains symptômes dans son cas, la constipation. Le diagnostic l’a totalement abasourdie.

« Je me souviens de tout ce que le médecin m’a dit ce jour-là mais je ne me rappelle pas du tout comment je suis rentrée chez moi. Je me suis retrouvée dans mon lit, en train de verser toutes les larmes de mon corps. Mon mari ne savait que faire. Le lendemain matin, à mon réveil, j’étais complètement furieuse d’avoir le cancer et fermement déterminée à m’en débarrasser. »

Sa détermination a porté fruit. Tout d’abord, Macushla a subi des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie pour diminuer la taille des tumeurs logées dans son côlon. Lors de l’intervention chirurgicale, les médecins ont vu que les tumeurs avaient pénétré la paroi vaginale. L’intervention dura quatre heures et demie, et un des médecins annonça au mari de Macushla que celle-ci n’avait plus qu’une année à vivre.

Treize ans plus tard, à l’âge de 69 ans, elle est toujours en rémission et anime un groupe d’entraide pour les personnes atteintes du cancer du côlon à North York, en Ontario. Elle visite également des patients atteints du cancer et parle de la prévention du cancer au nom de la Société canadienne du cancer.

C’est correct de parler de son cancer, affirme Macushla, et c’est correct de vivre toutes sortes d’émotions, y compris la colère, à propos de la maladie. C’est tout aussi correct de ne pas être parfait et de laisser nos parents et amis nous donner un coup de pouce : « Si quelqu’un s’informe de ce qu’il peut faire pour vous, n’hésitez pas à lui demander de promener le chien, d’aller vous chercher des magazines ou de passer prendre quelques provisions à l’épicerie. » Selon elle, accepter l’aide de vos proches permet à ceux-ci d’être plus à l’aise avec le fait que vous avez le cancer, et cela aide à amorcer le dialogue.

« Le soutien constant que j’ai reçu des gens et en particulier de mon mari m’a littéralement donné la force dont j’avais besoin pour combattre le cancer. Je suis persuadée que c’est grâce à leur aide et à leur appui que j’ai survécu à la maladie. »

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