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Maria Fiorot

Maria Fiorot - survivante du cancer
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En novembre 2006, Maria Fiorot se faisait raser la tête devant une foule de près de 300 personnes. C’était le point final d’une série d’événements qu’elle avait organisés afin de recueillir des fonds pour la recherche sur le cancer.

La foule en question composée d’amis, de parents, de collègues et de sympathisants « était tout simplement en délire », se souvient Maria, 48 ans. « Il y avait une énergie incroyable dans la salle. J’étais littéralement portée par cette énergie. »

Les gens qui étaient alors réunis savaient que Trey, le petit-neveu de Maria, avait été emporté par un cancer du cerveau au mois de mars de la même année, à l’âge de cinq ans. Ils savaient aussi qu’elle avait commencé à recueillir des fonds près de 17 000 $ au total en son honneur, et qu’elle faisait don de ses propres cheveux à un organisme qui confectionnait des prothèses capillaires pour les enfants atteints du cancer. « Trey avait refusé sa dernière intervention chirurgicale », raconte Maria. « Il avait demandé à ses parents de s’occuper des autres enfants de l’hôpital. »

Ce que les gens ignoraient, toutefois, c’est que l’initiative de financement de Maria avait récemment pris un tour beaucoup plus personnel : la veille, elle avait subi une tumorectomie. Le mois précédent, elle s’était découvert une bosse dans un sein et le diagnostic de cancer était tombé trois semaines plus tard.

Au cours de ces trois semaines, Maria a vécu des moments très difficiles. « Je me suis vue morte et enterrée bien des fois. Je n’arrêtais pas de me demander : s’il y a une justice dans ce monde, quelle sorte de justice est-ce donc? »

Mais l’énergie reçue lors des collectes de fonds, le soutien de sa famille en particulier de la part de sa compagne, Jeannie de même que la compassion et l’empathie de son équipe médicale lui ont permis de traverser les périodes les plus sombres. Elle en est maintenant à la moitié d’une série de six traitements de chimiothérapie et se sent « vraiment privilégiée d’être ainsi entourée et soutenue par tous ces gens. Toutes les fois que nous avons fait appel à eux, ils ont été là. C’est incroyable. »

Ces jours-ci, Maria porte différents bonnets tricotés à la main pour se protéger du froid du Nord ontarien. Même si elle ne s’attendait pas à perdre ses cheveux de toute façon à cause de la chimiothérapie, elle en est venue à considérer son diagnostic de cancer de manière positive.

« Cela m’a donné du temps pour penser, du temps que je n’aurais jamais pris avant », déclare-t-elle. Durant son congé de maladie (elle travaille comme factrice), elle réfléchit à ce qu’elle aimerait faire, peut-être ouvrir un petit restaurant. Jeannie et elle projettent également de visiter l’Italie lorsque le traitement sera terminé.

Le succès des efforts qu’elle a déployés pour amasser des fonds, l’immense appui et l’amour qu’elle a reçus, de même que sa propre force intérieure ont permis à Maria de prendre davantage conscience de sa valeur personnelle, de son estime d’elle-même et de sa spiritualité. « D’une certaine manière, je suis heureuse que cela soit arrivé », conclut-elle.

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