Témoignages d’espoir

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Melissa Lieberman-Moses  

Melissa - survivante du cancer
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La vie avait jusque là été bonne pour la Dre Melissa Lieberman-Moses. Après avoir obtenu un doctorat en psychologie, elle pratiquait une profession qu’elle adorait. Elle et son mari, Eric, étaient les heureux parents de Sammy, 18 mois. Elle était maintenant enceinte de jumelles.

Jusqu’au jour où elle remarqua qu’elle avait une bosse au sein gauche.

« Je pensais que ce n’était qu’un petit bobo associé à la grossesse », dit-elle. À 32 ans, elle était loin de penser qu’elle pouvait être une candidate au cancer du sein.

Son obstétricien n’était pas inquiet non plus, mais par acquit de conscience, il lui fit passer une échographie. Les résultats ont pris tout le monde par surprise : la masse était cancéreuse. « Mon médecin s’est mis à pleurer en m’annonçant la nouvelle. »

Mais Melissa se préoccupait davantage de la santé de ses deux filles à naître que de la sienne. Elle était enceinte de 33 semaines. À la fin de 2003, à 35 semaines de grossesse, elle choisit de faire déclencher l’accouchement et donna naissance à deux bébés en santé, Aviva et Talia. Deux semaines plus tard, elle subissait une tumorectomie puis, après deux autres semaines, entreprenait une chimiothérapie.

« J’avais un jeune enfant et deux nouveau-nés », évoque-t-elle. « Je ne pouvais pas prendre mes filles et j’étais trop épuisée par la chimio pour les allaiter la nuit. J’avais l’impression de ne pas être une mère adéquate. »

Malgré tout, la famille a tenu bon. Melissa et Eric ont frappé à toutes les portes possibles afin d’obtenir de l’aide financière. Ils ont engagé une nounou pour s’occuper des enfants la nuit. La mère de Melissa a pris congé de son travail pour aider la jeune famille. Des gens d’une communauté religieuse apportaient un repas à la maison tous les soirs.

Après analyse, il s’avéra que Melissa était porteuse d’une mutation génétique appelée BRCA1, qui augmente substantiellement les risques de cancer du sein et de l’ovaire, et souvent à un plus jeune âge comparativement à la population générale. Plusieurs membres de sa famille ont également passé le test et quelques-unes, dont sa sœur cadette également mère de jumelles ont obtenu un résultat positif. Sachant cela, ses proches pourront prendre les mesures nécessaires pour prévenir le développement de la maladie. « J’ai vraiment l’impression de leur avoir d’une certaine manière sauvé la vie », affirme Melissa.

Aujourd’hui, Melissa est guérie du cancer. Ses enfants et sa carrière se portent bien. La vie a repris son cours normal.

« L’autre jour, en bavardant, mon mari et moi nous nous sommes demandé à quel moment nous avions cessé de nous inquiéter du cancer pour vivre à nouveau notre vie et penser à l’avenir… Chose certaine, nous avons franchi ce pas la vie continue. »

 

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