Témoignages d’espoir

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Michael Lemieux  

Mike - survivant du cancer
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Michael Lemieux avait 51 ans lorsqu’il a appris qu’il était atteint d’un carcinome à petites cellules, un type de cancer très virulent. Les médecins lui ont alors annoncé que la tumeur, située sur son foie et de la taille d’une canette de boisson gazeuse, était inopérable. Ils lui ont également dit que sans chimiothérapie, il lui restait environ trois mois à vivre, et que son espérance de vie pouvait atteindre un an avec le traitement.

C’était il y a près de trois ans.

Dans la semaine qui a suivi son diagnostic, Michael a entrepris une chimiothérapie associant deux puissants médicaments. Après le premier traitement, une forte fièvre l’obligea à se faire hospitaliser. Puis, après le cinquième traitement, il fut foudroyé par une crise cardiaque. Une angioplastie lui a permis de se rétablir et de suivre ensuite huit autres traitements de chimio. Sans succès. Il a aussi subi une radiothérapie, fructueuse cette fois, pour guérir une petite tumeur à l’œil droit.

C’est alors que l’oncologue l’envoya à Montréal voir un spécialiste des tumeurs carcinoïdes, qui allait lui causer toute une surprise. « Le médecin m’a dit : ‘Nous pouvons retirer cette tumeur’ », raconte Michael. « Et c’est ce qu’il a fait en même temps que 63 % de mon foie. »

Michael s’apprête maintenant à faire l’essai d’une radiothérapie ciblée, qui consiste en l’injection de matière radioactive directement dans la tumeur.

En dépit de toute la frénésie des trois dernières années, Michael apparaît calme et même optimiste. Il dit que c’est grâce au soutien de sa femme, Hélène, de leurs trois enfants et de leurs deux petits-enfants, qui ont été pour lui une source d’inspiration. Il s’est également joint à un groupe d’entraide, où il peut échanger avec d’autres personnes qui ont eu un cancer et qui doivent composer avec ses répercussions.

Michael fréquente aussi une clinique offrant des traitements complémentaires et parallèles pour aider les gens à faire face aux difficultés que pose le cancer au jour le jour. Avec l’art et la musicothérapie, le tai-chi, l’acupuncture, la visualisation et la méditation, Michael a trouvé des moyens de mieux traverser les périodes difficiles. Il explique notamment que les techniques de visualisation lui ont été utiles durant la chimiothérapie et que la méditation l’a grandement aidé à l’occasion d’une scintigraphie d’une durée de trois heures, pendant laquelle il ne pouvait bouger. »

S’il fallait trouver un côté positif aux traitements contre le cancer, Michael affirme que c’est sans contredit la rencontre avec des gens formidables. Comme cette vieille dame d’origine libanaise rencontrée après une chimiothérapie. Tous deux ont parlé pendant deux bonnes heures et à la fin de la conversation, la dame a pris le bracelet qu’elle portait pour le lui passer au poignet. « C’était un bracelet fait à partir du bois d’une église qui avait brûlé. Ses enfants le lui avaient rapporté du Liban. »

Michael participe au programme Cancer J’écoute de la Société canadienne du cancer, qui permet à ceux et celles qui ont été touchés par le cancer de parler à « quelqu’un qui est passé par là ». Il a d’abord fait appel au service en tant que client pour ensuite devenir lui-même bénévole.

« Ce n’est pas toujours facile il y a tant d’histoires douloureuses. Mais il y en a aussi de belles, qui font plaisir à entendre. » Après un silence, il ajoute : « Je persiste à croire que la mienne est de celles-là. »

 

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