Témoignages d’espoir

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Michael Permack 

Michael - survivant du cancer
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« Il faut continuer d’avancer si on veut maintenir l’espoir. »

L’avenir s’annonçait prometteur pour Michael Permack, alors âgé de 29 ans. C’était en 1993 : Michael était marié et père de deux petites filles de un et trois ans. Détenteur d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université de Western Ontario, il poursuivait une brillante carrière dans l’immobilier commercial.

Puis, un jour qu’il roulait en voiture pour assister à une réunion d’affaires avec un collègue, Michael réalisa qu’il n’arrivait plus à parler. Il se rendit à la réunion, tout en ayant la sensation que quelque chose n’allait pas. « Je me suis mis à me sentir vraiment mal. J’ai pris un taxi tout seul jusqu’à l’hôpital puis, en arrivant au comptoir d’accueil, j’ai vomi. Au début, le personnel pensait que j’étais sous l’influence de drogues. » 

Lorsque sa femme Francine arriva à l’hôpital, Michael ne pouvait même pas se souvenir de son nom. Les examens de base n’indiquant rien d’anormal, Francine insista pour qu’il passe un test d’IRM, qui révéla la présence d’une tumeur cérébrale.

Même s’il s’agissait d’une tumeur bénigne, celle-ci pouvait éventuellement croître à grande vitesse. Au moment du diagnostic, les médecins avaient recommandé de ne pas pratiquer d’intervention chirurgicale ou d’administrer de traitements de radiothérapie à cause justement du caractère bénin de la tumeur. Selon eux, Michael pouvait espérer encore vivre de un à deux ans. « J’ai alors arrêté de travailler afin de pouvoir passer le plus de temps possible avec ma femme et mes filles… J’ai cru ce que les médecins me prédisaient à propos de mon espérance de vie. »

Au début, Michael était anéanti. Francine et lui avaient toujours voulu avoir une famille de trois enfants. Le pronostic les obligea à mettre ces plans de côté, tout comme plusieurs autres rêves. Jusqu’au jour où Michael rencontra un psychologue qui lui dit qu’il avait deux options devant lui : agir comme s’il allait mourir, ou agir comme s’il allait vivre. « J’ai choisi la vie », explique Michael, « et j’ai décidé d’opérer un virage à 180 degrés pour vivre autrement ».

C’est ainsi que trois ans après le diagnostic, Michael et Francine réalisèrent un de leurs vœux les plus chers avec la naissance de Peter, leur troisième enfant.

Puis, en 2002, tomba une autre mauvaise nouvelle pour la petite famille : Francine était atteinte d’un cancer du sein et devait subir une double mastectomie. « Elle a fait face à la maladie avec un aplomb extraordinaire, en se disant qu’elle allait vivre pleinement quoi qu’il arrive. » Par bonheur, Francine est aujourd’hui en rémission complète de son cancer.

Puis, en 2004, Michael subit une « très mauvaise » attaque la première, en fait, 11 ans après son diagnostic. Un IRM révéla que sa tumeur était devenue maligne. Par voie chirurgicale, on retira seulement 30 % de la tumeur afin de préserver sa qualité de vie. « Ils ont enlevé tout ce qu’ils ont pu », précise-t-il. L’intervention fut suivie de près par des traitements de radiothérapie et de chimiothérapie (Temodal).

En juin 2005, un autre IRM permit de constater la disparition du reste de la tumeur. Dès septembre, Michael était de retour au travail. « Je suis tellement heureux d’avoir fait ce virage et choisi la vie. Il faut continuer d’avancer si on veut maintenir l’espoir. »

Aujourd’hui, Michael est entraîneur pour l’équipe de hockey de son fils. À 44 ans, il fait également du bénévolat comme entraîneur de soccer et auprès de la Société canadienne du cancer. Grand amateur de golf, Michael s’est fixé un nouvel objectif, celui d’organiser un tournoi-bénéfice afin de recueillir des fonds pour la recherche sur les tumeurs cérébrales.

 

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