Témoignages d’espoir

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Natalie Harrison 

Natalie - survivante du cancer
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Natalie Harrison a appris qu’elle était atteinte d’un cancer un lymphome hodgkinien le 26 août 1998. Deux ans plus tard, jour pour jour, elle épousait André Larose, lui aussi survivant d’un cancer. Tous deux s’étaient rencontrés à l’hôpital pendant qu’ils étaient sous traitement. Lorsqu’ils ont été présentés l’un à l’autre, raconte Natalie, elle avait perdu tous ses cheveux à cause de la chimiothérapie : « J’ai donc toujours su qu’il ne m’aimait pas seulement pour mon apparence! »

Son mariage n’est que l’un des aspects positifs que la jeune femme a pu retenir de son expérience de cancer.

La maladie a aussi amené Natalie, maintenant âgée de 32 ans, à voir autrement sa carrière. Lorsqu’elle a appris son diagnostic, elle était étudiante en ergothérapie à l’Université d’Ottawa. Elle a continué à suivre ses cours pendant la chimiothérapie et la radiothérapie. « J’avais des traitements le mercredi, je prenais congé le jeudi et j’essayais de revenir en classe le vendredi ou parfois le lundi. »

Natalie a décidé de faire de son traitement un sujet d’étude. Assise dans la salle de chimiothérapie avec neuf autres femmes, elle a parlé avec elle et s’est inspirée de leur expérience et de leurs commentaires pour concevoir un plan thérapeutique à l’intention des femmes atteintes d’un cancer en phase terminale.

« Je n’ai pas eu la note de passage pour ce travail », dit-elle en riant. « Mon chargé de cours était d’avis qu’il n’était pas nécessaire de traiter la dépression chez les patients en fin de vie. Mais je savais de quoi je parlais. » C’est là qu’elle a décidé de se spécialiser en sciences du loisir, et entreprit d’étudier l’importance des loisirs pour les patients en phase terminale. Elle travaille maintenant comme récréothérapeute à l’unité des soins palliatifs du Centre de santé Élisabeth Bruyère à Ottawa. Selon elle, le fait d’avoir elle-même eu un cancer, lui permet sans aucun doute de mieux comprendre les besoins et le vécu de ses patients.

Natalie et André ont tous deux eu la chance de bénéficier de l’amour et du soutien inconditionnels de leurs parents et de leurs familles élargies lorsqu’ils ont été traités pour le cancer. Natalie affirme que l’expérience a rapproché ses parents : « Toute la famille était touchée par mon cancer. Je n’étais pas laissée à moi-même. »

Aujourd’hui, Natalie et André prodiguent le même amour inconditionnel à leurs trois enfants : Andréanne, 7 ans, Guillaume, 5 ans, et Noémie, 3 ans. « Notre expérience nous permet d’apprécier encore plus nos enfants », explique Natalie. « On apprend tellement lorsqu’on a eu un cancer. C’est une maladie qui ouvre les yeux. Elle nous fait comprendre le vrai sens de la vie tout comme sa fragilité et nous amène à savourer chaque seconde. »

« Je ne souhaiterais pas un cancer à mon pire ennemi », insiste Natalie. « Mais ce que j’en ai retiré, ça, je le recommande à n’importe qui. »

 

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