Témoignages d’espoir

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Tim Harrold

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Avant de recevoir un diagnostic de cancer du testicule, Tim Harrold était persuadé qu’il pouvait traverser seul n’importe quelle épreuve. Il avait tort, et qui plus est, il est bien content de s’être trompé.

Cet ambulancier de 33 ans a appris qu’il avait un cancer en 1999, à l’âge de 26 ans, après s’être plaint à son médecin de difficultés à uriner et de douleurs à l’aine. Un examen des testicules et deux échographies plus tard, le diagnostic tombait : cancer. Il subit une intervention pour retirer deux tumeurs, suivie de plusieurs traitements de chimiothérapie.

En cours de route, il a découvert une foule de choses sur lui-même, à commencer par le fait qu’il était un « patient épouvantable ».

À l’annonce du diagnostic de cancer et lorsqu’il a commencé à ressentir les effets secondaires du traitement, la réaction de Tim a été le retrait pur et simple. Heureusement, il y avait autour de lui un solide réseau de soutien famille et amis, collègues et personnel de l’hôpital, Société canadienne du cancer qui l’a aidé à sortir de sa coquille.

Il y a eu les « beaucoup trop nombreux » bouquets de biscuits. Les infirmières, qui savaient comment l’encourager même au plus fort des nausées que provoquait la chimiothérapie. Ses collègues ambulanciers, plus d’une vingtaine incluant une femme, qui n’ont pas hésité à se faire raser la tête pour lui témoigner leur soutien. La mine de renseignements qu’il a trouvée à la Société canadienne du cancer. Les projets de vacances qu’il a faits avec sa femme en prévision de la fin du traitement.

« Aux jours les plus sombres, lorsque j’étais déprimé, je n’avais même pas envie de répondre au téléphone. Puis j’écoutais tous les messages que les gens avaient laissés sur le répondeur. Le simple fait que quelqu’un avait pensé à moi me faisait un bien incroyable. »

Aujourd’hui, Tim a repris son travail et son cancer est guéri. Il est le papa de deux jeunes enfants et travaille activement comme bénévole à la Société canadienne du cancer. Chaque année, il prend part au Relais pour la vie, participe bénévolement au programme d’entraide et prend la parole devant des groupes pour raconter son expérience. Il tient particulièrement à sensibiliser les jeunes hommes à l’importance de pratiquer l’auto-examen des testicules. « Je ne sais pas si cela aurait fait une différence dans mon cas, mais j’aurais aimé être au courant de l’auto-examen avant de recevoir mon diagnostic. »

Aussi difficile qu’ait été la chimiothérapie, il dit quand même avoir trouvé des aspects positifs à cette expérience.

« Ça m’a permis de concentrer mon énergie de manière plus positive. Ça m’a aussi fait voir mes patients sous un tout autre jour. J’ai maintenant beaucoup plus d’empathie pour les personnes auprès desquelles j’interviens. »

« Je ne crois pas que j’aurais pu passer à travers le traitement du cancer si j’avais été seul. J’ai appris que je n’étais pas complètement autosuffisant, et que c’était très bien comme ça. »

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